SAINT-EUGENE

Quittant bab-el-Oued et la Consolation, me voici arrivé à Saint-Eugène. Cette petite ville côtière de la banlieue nord d'Alger devait son nom au comte Eugène Guyot qui la favorisa, et devint une commune à part entière en 1871. C'était une "station climatique dont les maisons et les villas, entourées de jardins, dominées par N.-D. d'Afrique, s'éparpillent sur les basses pentes" (Guide Bleu). La commune compta 5.807 habitants en 1926, tous européens, et 24.845 habitants en 1954, dont près de 50% d'européens (12.409). J'emprunterai à l'aller le Front-de-mer, ou boulevard Pitolet, bordé d'admirables villas, beaucoup de style néomauresque en vogue au début du XXème siècle, quelques unes de style moyen-âgeux. Du stade de l'ASSE (construit en 1935) et de la Pointe des Anglais, je rejoindrai "Indépendance" en passant par Raïsville, les Deux-Chameaux, l'Olivier, le Ravin Stora, le Parc aux Huitres ou Pointe des Consuls, et la Poudrière. Le retour se fera par la voie plus directe: l'avenue du Maréchal Foch, avec encore quelques très belles villas, laissant à droite l'église, les écoles, la mairie, le cimetière israélite (créé en 1849) et le cimetière chrétien (créé en 1836).

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