Retour au Tombeau de la Chrétienne et à Tipaza (1ère série de photos), en mai 2007, dans de meilleures conditions qu'il y a trois ans. En 2004 le Tombeau était dans les nuages, et la visite des ruines de Tipaza était fermée, problème d'horaire. Les photos prises par Rabih sont suivies de la lettre "R" après la date sur la légende des photos.

Tipaza comptait 3.323 habitants en 1926, dont 618 européens (18,60%) et 6210 habitants en 1954, dont seulement plus que 552 européens (8,90%).

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"...A gauche de la route du littoral, apparaît de très loin, à une altitude de 260 mètres, comme une meule ou une ruche énorme, le monument que les Arabes appellent Keber er Roumia dont nous avons fait Tombeau de la Chrétienne. ...Depuis les premières fouilles en 1865, les archéologues et les architectes ont découvert l'entrée au ras du sol. ...On voit dans ce monument élevé par on ne sait qui, un tumulus funéraire comme ceux qu'élevaient sur leurs morts les anciens Berbères mais empruntant son enveloppe et à l'intérieur sa construction à l'antiquité classique. On y a reconnu le "tombeau commun de la famille royale" dont parle un géographe du premier siècle... Le Tombeau de la Chrétienne n' a pas livré son secret, mais réserve-t-il encore des surprises?..." Gabriel ESQUER, "ALGER" 1957.

"...Toutes proches sur le littoral Tipasa et Cherchell sont les villes d'or de l'Algérois. Toutes deux furent des comptoirs phéniciens, mais tandis que Cherchell devenait capitale, Tipasa, simple colonie romaine, vécut de son commerce.... Au temps de sa prospérité, elle compta vingt mille habitants. La conquête musulmane causa sa ruine. Au milieu de vignobles renommés, le village français de Tipasa s'abrite au pied du Chenoua dont le sommet est un point panoramique. Tipasa est un musée en plein air, où les restes du forum, de la basilique, des thermes, du théâtre, apparaissent dans la verdure.... Quelque chose de très émouvant dans ce paysage plein de sérénité et d'une harmonie virgilienne." Gabriel ESQUER, "ALGER" 1957.